24 juin 2018

24 juin, journée en l’honneur du Québec et des Québécois. En cette année électorale, je manque d’enthousiasme en regard de l’avenir de ma nation. J’en viens à me demander ce que je ferai de mon vote. Je suis comme une catholique des années soixante-dix, remplie de doutes.

Mon chéri me répète: si à vingt ans tu n’es pas de gauche, tu n’as pas de cœur, mais si à cinquante ans tu n’es pas de droite, tu n’as pas de tête. Si l’on prend en compte la définition de la droite québécoise, je ne suis pas loin de lui donner raison. J’ai l’impression de payer de plus en plus d’impôt et de recevoir de moins en moins en échange.   J’avance en âge et je m’inquiète des ratées du système de santé. Il ne s’agit pas d’avoir un médecin de famille il faut encore pouvoir le voir lorsque nécessaire.

Lorsque l’on se promène dans les rues de Montréal, la tête levée vers le ciel,  les nombreuses grues nous rappellent la prospérité actuelle. Nos problèmes ne sont pas économiques mais organisationnels. Le Québec est comme ses routes: en reconstructions. On sent que de grandes choses sont à venir. Qui sera l’artisan de ces changements? Qui nous sortira de cette inertie?

Après avoir collectionné quelques tampons dans mon passeport, je demeure persuadée qu’il y a pas d’endroit plus agréable à vivre, entre autres parce que c’est ici que sont les gens que j’aime.

 

Un commentaire sur « 24 juin 2018 »

Laisser un commentaire